Le nombre de passionnés de la navigation, à voile comme à moteur, ne faiblit pas. Les files d’attentes des mouillages et la longueur de l’attente qu’il faut consentir pour obtenir une place pour son embarcation dans les ports de plaisance en étant la parfaite illustration. L’amour de la navigation et des espaces infinis du grand large est en effet contagieuse, le sentiment de liberté absolue que procure cette activité y contribuant selon nous pour une grande part.
La maitrise de cette discipline nécessite d’acquérir une grande masse de savoirs, qui concernera tant le domaine technique pour comprendre comment fonctionne et réagit un bateau, que sur les savoirs indispensables pour naviguer dans les meilleures conditions et surtout en toute sécurité. Concernant cette dernière, la réglementation impose des règles strictes, que personne ne saurait contester, notamment sur le plan des équipements obligatoires, dont il faut impérativement se munir avant d’embarquer sur les flots. L’occasion pour nous de les passer en revue dans la suite de cet article, et de vous rappeler les bons gestes à adopter avant de prendre la mer.
Gilet de sauvetage et radeau de survie : des impératifs sur lesquels ne jamais transiger.
Si vous devez vous aventurer au-delà de six milles nautiques de la côte avec votre bateau, la loi vous astreint d’embarquer à son bord un radeau de survie correspondant au nombre de passagers qui prendront place sur l’embarcation. Ainsi, on trouve un large éventail de modèles pouvant répondre à ces besoins allant de quatre jusqu’à douze places, au-delà de ce nombre de passagers, il faudra donc en acquérir plusieurs afin d’être certain de disposer de la capacité en place suffisante dans l’objectif de n’abandonner personne en mer en cas de naufrage. Car c’est bien à ce seul et unique usage que sont réservés les radeaux de survie, pour lesquels il faudra également veiller à les remplir des équipements de survie nécessaires. Il est aussi primordial de les stocker dans les bonnes conditions à l’aide des bons accessoires, sans oublier le matériel adéquat pour procéder au largage en mer, nous y reviendrons plus loin dans cet article.
De surcroit, il faudra par ailleurs vérifier que le modèle sur lequel vous porterez votre choix est adapté aux conditions climatiques et à l’éloignement maximal de votre sortie en mer. Par exemple, pour un voyage au long cours qui traversera une mer ou un océan froid, le choix d’un radeau de survie Transocéan ISO 9650-1 Plastimo, qui pourra se gonfler jusqu’à des températures négatives de moins quinze degrés, s’imposera de lui-même. Avec son nombre conséquent de poches à eau et son ancre flottante grande surface, mais aussi son double-fond isolant, sa tente orange qui se gonfle de manière automatique pour s’abriter et sa lampe extérieure, il permettra à ses occupants de survivre, et ce, même dans des eaux hostiles. Il sera également repérable de loin par les secours grâce à ses bandes radarisables et rétro-réfléchissantes. De surcroit, son échelle réversible lestée est spécialement conçue pour faciliter l’embarquement d’un naufragé, il est en effet très difficile de se hisser sur une embarcation, surtout lorsque l’on porte des vetements lestés par le poids de l’eau et que l’eau froide nous engourdit.
Une fois équipé du ou des radeaux de survie les plus adaptés à la capacité de l’embarcation en passagers et aux eaux dans lesquelles il va croiser, il faudra compléter le dispositif en s’équipant du matériel de survie nécessaire. En premier lieu, des gilets de sauvetage, qui devront, ici aussi, être en nombre suffisant pour équiper les membres d’équipage, ainsi que les passagers bien entendu.
Ici aussi, il faudra veiller à ce que les gilets de sauvetage dont vous équiperez votre embarcation corresponde à la corpulence des différents passagers, mais aussi au type d’excursion marine, c’est-à-dire l’éloignement du littoral ainsi que la température minimale de la mer sur laquelle on navigue, ils devront par ailleurs pouvoir convenir à un usage dans des eaux agitées. L’éventail des gammes de gilets de sauvetage disponibles est très large, les modèles les plus onéreux offrant de meilleures conditions de confort, particulièrement appréciable lors d’un port prolongé, et plus encore en cas de températures élevées. Ainsi, si votre budget le permet, choisir ces modèles « premium » sera loin d’être superflu et rendra vos sorties en mer plus appréciables encore. Notons en passage qu’à l’arrivée de l’été, Nautisport, le spécialiste et leader du secteur, propose de belles réductions sur les gilets de tous types, l’occasion de renouveler vos anciens gilets et de monter en gamme à moindre frais.
Ne pas oublier les sacs de survie
Pour survivre en cas de naufrage, il est également primordial de prendre en compte la satisfaction des besoins primaires, afin de survivre en attendant l’arrivée des secours. C’est là que les sacs de survie rentrent en jeu, et ici encore, il s’avère impératif d’opter pour des sacs spécialement conçus pour les conditions maritimes, grâce à leur étanchéité. Il est possible d’acquérir des sacs vides et de composer soi-même leur approvisionnement, mais cela requiert des compétences techniques pour ne rien oublier, mais aussi un temps non négligeable. De fait, vous l’aurez compris, le choix de sacs de survie déjà approvisionnés vous fera gagner un temps précieux et évitera les erreurs. Ils contiennent des éléments basiques de survie, aussi, libre à vous de compléter votre dispositif en incluant un ou deux sacs complémentaires que vous respirez avec les fournitures spécifiques supplémentaires dont vous pourriez avoir besoin. Par exemple des médicaments pour les passagers présentant des ennuis de santé chronique ou tout simplement de la nourriture de survie supplémentaire et des vetements chauds qui amélioreront l’ordinaire. Complément idéal du radeau de survie, le sac de survie en mer sera donc à placer à proximité de celui-ci.